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Août
11
2020
Désordre urbain – Il faut assainir Yassa !
Engagement pris il y a peu par les membres de l'association des ressortissants de ce quartier, qui bénéficient d'appuis institutionnels.

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« Au carrefour Yassa vous avez plus de 300 motos-taxis stationnées en pleine chaussée ; des commerçants sur la chaussée ; des marchandises sur les trottoirs ; déchets et ordures sur la chaussée ; des stationnements abusifs ; des eaux de toilettes réorientées vers les caniveaux... ». Constat dressé récemment par le président de l'Association des ressortissants de Yassa pour le Développement local (Arydel), Robert Ngangue, lors du lancement de la campagne de lutte contre le désordre urbain à Yassa (Douala III). Une opération sur deux jours avec pour thème : « Libérons la chaussée et les trottoirs de Yassa ».

La première journée a été consacrée à la sensibilisation par une caravane motorisée, suivie d'une concertation regroupant membres de l'Arydel, responsables de syndicats de motos-taxis, autorités administratives et traditionnelles. Objectif : identifier les problèmes et proposer des solutions.

Après les échanges, des pistes de solution devant concourir au toilettage de Yassa ont été proposées. Notamment : la libération des chaussées occupées par les commerçants, le recensement et l'identification des motos-taximen, l'installation de barrières aux entrées principales de Yassa village, l'arrêt de l'attribution illégale d'espaces publics aux commerçants.

Photo de groupe

Sur ce dernier point, il ressort que quelques caciques ont instauré un système illicite de distribution rémunérée d'espaces publics dénommé « tradition ». Dans le registre des solutions, le chef de Yassa village, Adolphe Ngosso, a annoncé la disponibilité d'espaces pouvant contribuer à désengorger le carrefour. Un calendrier d'actions concertées va être élaboré dans les prochains jours.

Après cette phase de sensibilisation, l'Arydel appelle de tous ses vœux la phase répressive qui devrait être engagée par les autorités. Une pétition sera d'ailleurs rédigée par Arydel à cet effet. « La précarité n'est pas une excuse à tout. La précarité certes, les raisons économiques oui, mais pas à tous les prix », a insisté Robert Ngangue. L'adjoint au sous-préfet de Douala III a pour sa part promis de sévir en temps opportun. Bien qu'ayant dénoncé l'indifférence et l'inertie de certaines autorités administratives, les responsables des motos-taxis se sont engagés à contribuer à la campagne d'assainissement.

Par All AFRICA, allafrica.com

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